.O.
29/05/2021
Les salles de cinéma sont de nouveau ouvertes ? Aller hop, je ne regarde pas le pitch et me laisse tenté lors d'une grande journée fêtant la réouverture des salles obscures."Parasite" avait enthousiasmé la critique et glané de nombreuses récompenses en 2019, "Hospitalité" pourtant tourné en 2010 arrive sur nos écran 11 ans plus tard et l'air de déjà vu se fait à ses dépends. Japon et Corée du Sud même combat ? Dans le titre peut-être, mais surement pas dans la façon de raconter l'histoire.

Ici, tout est plus minimaliste et la maison dans laquelle la famille vit la famille est presque "transparente" : pas de sous-sol ou se cacher, pas d'endroit où parler discrètement : tout le monde voit tout (si besoin avec une longue vue quand on s'éloigne du centre névralgique !).

L'étranger fait peur au japonais ? le compatriote est par contre accueilli à bras ouvert ? Les habitants sont fortement encoragés à faire des rondes dans le quartier car "on ne se sent pas en sécurité avec les étrangers dans le coin" mais... on se sent surtout épier par les voisins et on a peur du quand dira-t-on ! Le film s'ouvre sur la disparition d'une perruche. N'est-ce pas cet animal qui est censé prévenir du danger dans les mines ? C'est sa recherche qui amènera au bercail un type louche qui va sucer jusqu'à la moelle la petite vie de cette famille...

L'irruption d'un inconnu qui semble bien connaître la maison est un classique mais le développement se fait de manière bien peu subtile et la barque se charge à vitesse grand V sans que l'imprimeur ne fasse rien pour se simplifier la vie. Du coup tout s'enchaine sans passion et l'heure et demie paraît bien longuette puisqu'à mes yeux, la bulle aurait du exploser depuis bien longtemps (mais je sais que je n'ai pas les codes japonais et donc que je ne peux pas comprendre l'intégralité de l'histoire).

Au final, la morale est assénée sans finesse avec un tour de passe passe. "On oublie vite tu sais".... sûrement, et c'est aussi vrai pour ce film !
O.